Adaptation logement senior : pourquoi et quelles aides obtenir ?
Pouvoir vieillir à domicile est le souhait d'un très grand nombre de personnes âgées. Toutefois, « bien vieillir » chez soi implique de devoir faire face à de nombreux défis et notamment celui du logement. Il peut, en effet, s'agir d'améliorations mineures ou alors de modifications beaucoup plus importantes. Cela va donc nécessiter des travaux plus lourds et coûteux afin de permettre une adaptation du logement senior.
Adaptation au logement senior : pourquoi est-ce nécessaire ?
Il peut être parfois surprenant de devoir adapter une habitation dans laquelle une personne a passé de très nombreuses années. Cependant, il faut avoir conscience que pour un sénior en perte d'autonomie, l'environnement dans lequel il évoluait auparavant, va représenter pour lui un réel danger et même devenir une entrave à son maintien à domicile. Pour prévenir les risques de chutes, de brûlures par exemple, il est impératif d'aménager le lieu de vie d'une personne du 3e âge sans pour autant transformer ce dernier en chambre d'hôpital impersonnelle.
Bien malheureusement, on entame des travaux ou on apporte des modifications à une habitation quand un accident est survenu. Néanmoins, il est judicieux, dès 60-65 ans, d'être dans la prévention et de ce fait, d'anticiper les aménagements. Cela permettra non seulement de s'habituer à ces derniers, mais également de pouvoir échelonner le coût des travaux.
Maintien à domicile : quels aménagements faut-il prévoir ?
Si vous souhaitez sécuriser au maximum votre domicile ou celui de vos parents, il se peut que vous ne sachiez pas par où commencer. Notamment si vous êtes éligible aux aides de l'ANAH, vous pourrez faire appel à Citémétrie, pour finir votre projet d'aménagement, monter vos dossiers de financement ou vous faire accompagner pour la réalisation de vos travaux. Il faut savoir que pour préserver au maximum le maintien à domicile de la personne âgée, donc son indépendance, l'adaptation logement senior devra toucher toutes les pièces de la maison. Par conséquent, au niveau de :
- la salle de bains, il sera nécessaire de disposer des tapis antidérapants pour prévenir les risques de chute. Selon le GIR (Groupe Iso-Ressources) du sénior, le remplacement de la baignoire par une douche sera incontournable tout comme la fixation des barres d'appui ;
- la cuisine, il est important de protéger l'occupant des risques de brûlure dus à l'oubli du fonctionnement des plaques de cuisson. Un réaménagement des ustensiles à hauteur d'homme sera par ailleurs recommandé ;
- des escaliers, l'installation d'un monte-escalier réduira le risque de chute et offrira à la personne âgée de jouir encore des étages de son logement ;
- l'ensemble des pièces de vie, un retrait des tapis est à envisager ainsi que l'ajout de nombreuses sources de lumière toujours pour éviter les glissades ou les chutes.
Quelles sont les aides mises à disposition ?
Avec en France seulement 6 % des logements adaptés aux personnes du 3e âge, le gouvernement a souhaité faire de cette problématique une de ses préoccupations majeures. Ainsi, de nombreuses aides financières ont été pensées telles que :
- l'APA (l'allocation personnalisée d'autonomie) qui est gérée par les conseils départementaux ;
- l'aide financière « Habiter facile » de l'ANAH à destination des foyers les plus modestes ;
- les différents crédits d'impôt à la suite des travaux d'accessibilité pour les personnes à mobilité réduite où âgées ;
- les aides mises en place par les diverses caisses de vieillesse dont le dispositif « Bien vieillir chez soi » par la Caisse Nationale d'Assurance Vieillesse ;
- Ma Prim'Adapt Qui devrait être activée en 2024.